Gaël Varoquaux

Sun 26 January 2003

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Ma Nouvelle maison

Je suis dans ma nouvelle maison, devant mon écran favoris. Ma chambre est plutôt vide : Ellen et son copain Tim sont revenus de l’autre bout du monde et ont récupéré le gigantesque lit double. A la place j’ai mis deux matelas l’un sur l’autre : on se croirait dans une chambre de l’ens (sauf que les deux matelas seraient l’un à coté de l’autre). Il ne reste plus dans la chambre qu’une vielle table miteuse une chaise et un fauteuil. Tout cela est bien sûr condamné à disparaître. Il va falloir que je me trouve un moyen d’acheter des meubles bons marché.

Hier des tonnes de gens ont commencé à débarquer dans la maison : les anciens habitants reviennent de vacances. Certains déménagent, d’autres se rengagent. Quand elle est occupée comme cela la maison est plus sympathique. Un des habitants, Ulrich (et oui :-] ) a débarqué avec trois autres Allemands qu’il avait rencontré en visitant l’ile du nord. Et comme il y avait une soirée pour célébrer la fin de la thèse de Matt, un autre Allemand (moi aussi je suis perdu dans les prénoms et les gens, alors je vous expliquerai quand je saurai plus qui est qui), ils se sont mis en tête de faire un gigantesque repas Allemand. Ça parlait Shleux à tue tête dans la cuisine avec un fond sonore de “???muzik” (ils m’ont expliqué que cela voulait dire “noisy music”, la qualité en tout cas reflète le nom. Le résultat c’est que vers 21h30 on est passé à table avec une gigantesque salade et un plat de pattes-oignons-fromage. Il y avait une bonne vingtaine de convives et c’était très sympa. J’ai goutté à la Lager locale, la bière fabriquée la plus au sud du monde et aux vins Néo-zélandais et Australiens. Je dois avouer que j’ai préféré l’Australien, mais tous les deux étaient plutôt sirupeux.

Après ce somptueux repas les teutons ont mis la musique fort et sont sortis dans le jardin (pour fumer une clopper bien sûr). Tous ont graduellement suivit. Ils n’y avait pas que les teutons et les habitant de la maison. Je me souviens d’une femme avec qui je devisais gaiement qui déclare soudain qu’il ne faut pas qu’elle mange de trop car elle avait “a very long way home”. Je m’enquière du temps que cela prendrais, m’imaginant qu’elle habitait dans le “central Otago” et elle me répond 20 minutes. Ce n’est clairement pas la même mentallitée ici. Les gens sont décontractés, c’est agréable.

Le temps est toujours assez pluvieux alors j’ai emprunté une carte de l’ile du sud ainsi qu’un livre intitulé “Wild New Zeland” et j’ai commencé à tripper. C’est clair je vais essayer de prendre le maximum de longs week-ends et d’aller me balader dans l’ile.

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